Frederic Lefebvre - Internet : the click democraty ?
26 novembre 2009
Je suis très peiné par ce qui arrive en ce moment même à Frédéric Lefebvre, non pas pour lui car personnellement quelqu'un qui décrit Internet comme suit : "les trafiquants d’armes, de médicaments ou d’objets volés et les proxénètes ont trouvé refuge sur Internet, et les psychopathes, les violeurs, les racistes et les voleurs y ont fait leur nid" ne mérite même pas qu'on s'y attarde et je regrette déjà d'y avoir consacré ces deux lignes.Ce qui me peine plus c'est la réaction des internautes. Je vous rappelle les faits, Frédéric Lefebvre après avoir critiqué Twitter décide d'ouvrir un compte Twitter qui est rapidement bloqué car certains internautes l'ont signalé comme spammeur (sur le principe ça ne ma plaît pas, même si je trouve ça trop drôle...).
(Update ce matin 27 : Pour les curieux qui habitent sur Mars et n'auraient pas suivi l'affaire : Rue89 y relate les faits plus précisément.)
Ce qui me choque dans cette histoire ce sont les internautes qui prônent l'ouverture, la pluralité des idées et des opinions, et ceux-la même qui décrient toute forme de censure font ici une démonstration inverse de leur conviction.
Sommes-nous rentrés dans une "click democracy" où la frustration de chacun et de chaque jour, noté à l'école, noté par son chef, évalué par l'entreprise,... soit une frustration telle qu'à notre tour nous devons nous même devenir des censeurs dans la vie de tous les jours ?
Est-ce cette frustration d'être jugé, ce statut de nervosité moderne, qui nous donne ce désir de juger un candidat de la Star Ac en un simple click ? Le pouvoir de juger, de virer quelqu'un ou de le garder et de faire de même sur un profil Twitter ?
Nous critiquons les jeux du cirque cruels des romains et les lynchages publics. L'empereur baissait son pouce, nous cliquons avec notre index, alors de grâce soyons un peu plus évolué et ne donnons pas raison à Frederic Lefebvre et montrons lui qu'Internet n'est pas qu'un agglomérat d'ado pré-pubères qui cliquent pour éliminer sans réfléchir aux conséquences...
Oui Frederic Lefebvre n'a rien compris à Internet, oui Frederic Lefebvre raconte des idioties. Et bien justement s'il en dit tant que cela laissez le s'exprimer et les raconter ; au pire il se discréditera lui-même, au mieux il changera d'avis et ça sera bon pour tout le monde.
De toute façon Internet est assez grand et les recoins assez sombres pour qu'il puisse croupir dans un coin mort du réseau.
Cette histoire n'aura finalement pas servi la grandeur du réseau mais bien celle de Frederic Lefebvre qui fait un carton ; car sachez messieurs les censeurs que marketinguement parlant il vaut mieux être haï que de laisser indifférent, hé bien je vous le dit il a réussi son coup...
La meilleure chose à faire reste d'ignorer les imbéciles qui ne voient que le côté noir d'internet. Mieux vaut laisser l'infobésité produite par le réseau recouvrir leurs âneries que de mettre de l'énergie à leur fabriquer un trône même si celui-ci est peu glorieux...
Alors pour les plus sceptiques et ceux qui se déclarent, dans leur message Twitter, fiers d'avoir expulser Frederic Lefebvre de Twitter je les engagent à relire Voltaire qui résume bien cette situation d'aujourd'hui dans une de ses citations :
"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire"
C'était mon coup de gueule du jour, pour un Internet plus intelligent et plus responsable...
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Silicon Valley
17 novembre 2009
J'ai quitté la Silicon Valley après mon expatriation en 2003, je viens d'y retourné pour la première fois depuis 6 ans pour y passer une semaine.
Ce qui n'a pas changé :
- la 101 est toujours en aussi mauvaise état (ils ont pourtant mis du macadam sur qq km du côté de Palo Alto)
- les gens sont toujours aussi optimistes
- les problèmes là-bas ne sont pas des problèmes mais des opportunités
- les start ups toujours aussi dynamiques
- les présentations toujours aussi géniales
- le climat toujours aussi agréable
- les otaries du Pier 39 s'empilent toujours les unes sur les autres
- Le cable car toujours aussi bondé
- Les crabes de Fisherman's Warf toujours aussi délicieux
- Les polaires SF toujours au même prix
Ce qui a changé :
- le prix de l'essence a été multiplié par 3,2 !!
- les voitures ont diminué de taille de manière assez incroyable (pour la raison ci-dessus j'imagine)
- des Toyota Prius partout qui n'ont plus le droit au Car Pool car trop nombreuses !
- on croise plus d'asiatiques que d'hispaniques d'origine
- les business models commencent à être innovants
Libellés : 27, reflexion, silicon valley
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Cloud Computing
16 novembre 2009
Je vous livre mes notes de préparation d'une table ronde sur le Cloud Computing à laquelle j'étais invité à participer la semaine dernière à Santa Clara. je partageais la Table Ronde avec :
- John Keagy, CEO GoGrid
- Lew Tucker, CTO of Cloud Computing, Sun Microsystem et
- Praven Gupta, VP of Business Development SK Telecom
Pour une meilleure compréhension de mes notes j'y ai ajouté quelques compléments d'information :
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Bouygues Telecom : just starts to investigate the topic
Joke - each time I have a problem everybody tells me : "put it in the cloud"
Personal definition :
- Cloud Computing = capability of delivering IT ressources as Service
- For the end user Cloud Computing means there is no hardware acquisition cost, no software licences or upgrade to manage : NO CAPEX ANYMORE
- CFOs likes that
- VC loves that
- The Business becomes more predictable
- The first step to enter the business is lower
- Now start-ups & Enterprises can really focus on innovation (their core business/product)
Bouygues Telecom in the cloud :
- We provide messaging, centrex, telephony, hosting, online collaboration tools, unified messaging,...
- Building the cloud : it's more than that
- What are the options ?
- Build the cloud ? Use the cloud ? Both ?
- Build the cloud :
How many layers do we want to offer ? (IaaS, PaaS, SaaS ?)
Which kind of cloud ? Public, Private, Hybrid ?
If we want to build a Cloud it's more than empiling XaaS layers
It's the capability of combining and recombining them on the fly into specific service customer requirements
For that we need APIs. We need to open our networks APIs
That's the tricky part : that's not in our Telco DNA to open our assets
- Use the cloud :
Very interesting for small operators
Not for billing system or Core Business
For some services : yes, could fast the development
- Both : build and Use
Might own our Cloud and use other Clouds for overflow
- Building a "real" Cloud Computing service (Public) needs massive investments for small operators
- Cloud Computing opens a 2 sided Business Model : Core Business and revenue from our assets
Do Telcos have a major role to play ?
- Yes a major role if they manage to overpass their cultural problems. Telcos Avantages :
- Entreprise sales capabilities : telcos have a long history of selling to enterprises, and some want to have dedicated account team
- It's not just an history of sale : after sale, licle managment, services, support, performance managment, monitoring,...
- Reliability : no beta in Telcos DLNA
- SLAs with financial penalties
- Close to the end users : more flexible for specific requirements
- Full enterprise portofolios : physical phones, VoIP, Mobile bundles,...
Future of Cloud Computing :
- Machine to Machine
- Federated Cloud Computing Services : hey I can do this job : you can roam through Clouds
- To allow roaming between Clods you need : Cloud Networking : NaaS - Network as a Service : The QoS, security rules, bandwith will automaticly switch from one cloud to the new one
- Cloud Computing + Network Coumputing = Something really great (end to end solution)
- Cloud Computing (Public) = massive investment :
Only a few players in the world
Like big malls (US guys love big malls)
Massively mobile access
Huge trafic coming out those malls
Net Neutrlity becoming an issue
- So WebCos, TelCos, Content Provider : we really have to cooperate to build the next Internet to ease innovation
- Green aspect
- To ease the Business of start ups and enterprises we have to move bits but also atoms (physical goods), LaaS Logistic as a Service (like Amazon)
Other aspects :
- Personal cloud
- Homenetwork cloud
Provocative question to the floor :
As a digital citizen of the Web. What kind of Internet do we want ? A centralized Internet ? Sort of Minitel 2.0 with only big clouds (Google, Amazon,...) ? Or millions of individuals clouds like Opera Unite.
The advantage of small clouds is that they do not hide the sun...
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Libellés : 27, acces a distance, cloud computing, j'aime ce service, reflexion
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Intelius Date Check - Votre RV est-il un Bon Plan ?
29 septembre 2009
Ben finalement ça va encore plus vite que dans mes pires craintes ils vous traquaient sur Internet, ils vous traquent sur l'iPhone depuis quelques jours.
La société Intelius, spécialisée dans l'agrégation de données sur les personnes, offre une application gratuite sur iPhone histoire de savoir si votre RV galant est un bon gars/fille. Pour $40 vous allez pouvoir accéder à des informations beaucoup plus "sensibles"... pour l'instant aux USA, bientôt chez nous ?
Finalement assez déçu ils auraient pu mettre un peu plus d'originalité et d'innovation dans l'interface, genre réalité augmentée (voir comme ici), à quand disponible sur l'Apps Store ? 6 mois ? 1 an ?? Je m'aperçois que je me suis toujours trompé, non pas si les choses allaient arriver, mes craintes se sont jusqu'à présent toujours concrétisées, trompé, sur les dautes, c'est toujours arrivé en avance par rapport à mes prévisions...
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Libellés : 26, identite, reflexion
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Public/Privé et Pro/perso
21 septembre 2009
Une représentation synthétique et très intéressante de Laurent des outils quotidiens classés pro.perso et public/privé. Source ici.Bravo car ce n'est pas simple du tout à cartographier de manière simple.
Libellés : 26, identite, reflexion, utile
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Le Monde Réel est Caché dans l'Internet
20 septembre 2009
Mon billet précédent "Une ville en 3D reconstituée à partir de Flickr", (où des chercheurs on reconstitué 3 villes en 3D à partir de centaines de milliers de photos en 2D prises pas des particuliers et postées sur leur compte Flickr), ma rappelé une expérience que j'avais vu il y a un an environ (pas réussi à mettre la souris dessus...).Un développeur avait alors eu l'idée d'aspirer les couples "latitude / longitude" trouvés au hasard sur Internet et les avait repositionnés sur un fond blanc,... je vous le donne en mille, la carte du monde était presque totalement reconstituée...
La question que je me pose est que, si finalement le monde réel à été virtualisé de par l'essence même d'Internet, il semble qu'il soit possible de reconstituer une partie de ce monde réel à partir de fragments non liés et éparpillés de façon aléatoire dans cette amas d'information.
D'ailleurs un autre exemple qui me vient juste à l'esprit est la reconstitution de notre personne, notre moi, non pas physique mais à la fois identitaire et psychologique grâce à des identity buiders qui reconstituent votre identité virtuelle à partir de vos différents flux d'information. Ou encore plus récemment le labo du MIT (avec Personas) qui non seulement regroupe vos flux et fait une analyse sémiologique pour faire ressortir votre psychologie.
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Libellés : 26, longitude, reflexion
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Une Ville en 3D reconstituée à partir de Flickr
17 septembre 2009
Alors ça c'est vraiment un Truc de Oufs, une équipe qui s'est basé sur l'algo portant Photosynth a poussé le concept encore plus loin, ils ont réussi a reconstituer une Ville en 3D à partir de photos 2D récupérées sur Flickr.
Plus précisément les chercheurs de University of Washington's Graphics and Imaging Laboratory ont reconstruit en 3D : Rome, Venise et Dubrovnik (Croatie) à partir d'environ 1/2 million de photos tirées de Flickr ; photos prises par 150.000 utilisateurs du célèbre service.
Leur travail est basé sur l'algorythme utilisé par Micosoft Photosynt et le processing a mobilisé 500 processeurs pendant 21h pour reconstituer Rome. Venise c'est 250.000 photos pour 65h de traitement
Il est amusant de voir sur la vidéo l'emplacement des personnes qui ont pris les différentes photos.
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J'ai Outsourcé ma Mémoire
13 septembre 2009
Lorsque le WWW devient MWM (My Web Memory).Laisser moi vous conter une petite histoire illustrant la relation de mémoire transactive que j'entretiens avec le Web, nous sommes en 2020...
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Bonjour je m'appelle Philippe et j'ai outsourcé ma mémoire...
.. tout à commencé lorsque j'ai commencé à utiliser Outlook pour la première fois. J'y notais mes rendez-vous et Outlook me les rappelait gentiment par un gliing caractéristique... puis je n'avais plus de problèmes d'orthographe, dans les années 2000 Word me corrigeait toute mes fautes... Quelques années plus tard le web 2.0 est arrivé, j'étais comme drogué, Gmail m'offrait des capacités de stockage presque illimitées, delicious me stockait mes favoris, j'avais des moteurs de recommandation, j'étais connecté à tous mes potes avec Twitter qui me rappelaient tous les événements à ne pas manquer... Je regardais avec incrédulité les candidats de Questions pour un Champion : pourquoi avoir appris tout çà alors qu'il y a presque tout sur Wikipedia, étrange ces gens... puis les mobiles sont devenus actifs et intelligents (Voir Billet Mon cytoplasme identitaire), mon mobile, avec sa localisation GPS et WiFi me guidait partout, là j'ai commencé à oublier où j'habitais, pas grave puisque mon mobile m'y conduisait tout le temps.
C'était dur de résister à ces assistants pervasifs et permanents, mais partout je voyais des offres des opérateurs qui me proposait de tout gérer à ma place, ils voulaient rendre ma vie plus facile, j'arrivais chez moi, ils prévenaient mes amis, ils zappaient de chaine télé automatiquement car il me disait ce que j'aimais... c'était vraiment bien...
Et puis un jour le fils de José Bové et ses copains ont fauché les alimentations des principaux serveurs de la planète je me rappelle c'était le 11 septembre 2020, tout s'est arrêté les écrans sont tous devenus bleus, c'était horrible, je me suis aperçu que je ne me rappelais plus comment rentrer à la maison. C'est là que je me suis dit qu'il fallait que fasse quelque chose. Voilà pourquoi je suis venu ici...
- Merci Philippe, nous te comprenons et ne te jugeons pas, nous te souhaitons bon courage mais sache que ton Alzheimer numérique se guérit facilement. Olivier à toi, qu'à tu à nous dire ?
- Bonjour, je m'appelle Olivier et j'ai délégué mon travail à mon réseau social...
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Cette petite histoire légère pour vous introduire la réflexion suivante : nous commençons tous, usagers d'Internet, à outsourcer notre mémoire sur le Web.
Réfléchissez à ceci : quand nous avons une relation étroite avec une autre personne - une petit(e) ami(e), époux (se), partenaires, membres de la famille, amis, etc,... - nous pouvons nous permettre d'externaliser une partie de notre mémoire vers eux. Ils deviennent finalement des disques durs (mémoire) externes à votre PC (cerveau), et vice versa.
Nous sommes finalement en réseau et ensemble nous formons une base de donnée relationnelle.
Prenons un exemple concret : si votre petite amie sait que vous avez une connaissance large et profonde de ... disons ... du branchement des différents périphériques de votre télé (set top box, magnétoscope, graveur DVD,...) alors pourquoi diable aurait-elle besoin d'apprendre, elle, comment ça marche ? (Note de l'auteur : ça marche aussi dans le sens inverse pour le four et la machine à laver...) de même dans notre activité professionnelle quotidienne, nous connaissons les experts qui peuvent répondre à nos questions.
Ici dans notre exemple il est bien plus efficace pour elle de simplement stocker les informations de lien qui pointe vers vous plutôt que l'information elle-même. Et finalement, pendant tout le temps que dure la liaison de base de donnée relationnelle elle peut accéder à la source d'information nécessaire.
Ainsi, maintenant qu'elle sait que l'information est en sécurité dans un emplacement externe qui peut être consulté, alors (pour la plupart), il n'est pas nécessaire de se soucier de la duplication, de sauvegarde, de stocker ces informations au niveau local (dans sa propre mémoire). Si vous savez où une réponse est, et que vous pouvez y accéder quand bon vous semble, alors il n'est pas réellement nécessaire de mémoriser la réponse.
Maintenant, je vais vous demander un effort d'abstraction, ...fermer les yeux... et imaginez que votre petite amie c'est le Web...
C'est finalement exactement le type de relation d'outsourcing que nous avons avec cette immense base de donnée, avec un avantage particulier c'est que cette base de donnée externe n'outsource pas certaines données chez vous, contrairement à la petite amie ;-)... en plus grâce aux terminaux nomades, la base de donnée est toujours accessible même en mobilité et disponible à toute heure du jour et de la nuit.
PS : la prochaine fois qu'elle vous demande de brancher le camescope, je suis sûr que vous penserez à ce billet...
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*mémoire transactive (Wegner, 1987). Ce concept vise à expliquer comment les individus qui entretiennent des relations de proximité (couples, groupes d’amis, co-équipiers, etc.) organisent et se rappellent les informations nécessaires à la réalisation d’une tâche commune. De nombreuses recherches ont démontré l’influence positive de la mémoire transactive sur la performance des groupes. Il a été suggéré qu’avec le temps, les individus deviendraient responsables de l’encodage, du stockage et de la récupération d’informations spécifiques permettant de réaliser efficacement un travail en commun)
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La Guerre des Tags
04 juin 2009
Lors d'un de mes billets précédent "Mon CV dans 20 ans" j'évoque un CV sémantisé, ou décrit par des tags. Je n'ai pu m'empêché de faire une relation avec la réalité augmentée. Quel rapport me direz vous entre les tags et la réalité augmentée ?Avant de poursuivre je vous engage, afin de mieux comprendre la suite, à visualiser la vidéo (3 min) bien connue de réalité augmentée sur iPhone. C'est absolument génial dans le concept même si à l'usage, pour avoir jouer un peu avec, ce n'est finalement pas encore abouti, mais ce prototype ouvre des opportunités de services et d'usages assez extraordinaires. Vous y verrez comment, d'ici quelques mois, n'importe qui pourra mettre un tag virtuel sur n'importe quoi (magasin, monument, affiche,...) ou, prochaine étape, n'importe qui...
Je m'explique, de plus en plus de service Internet proposent de vous créer une identité sur la toile ou encore de gérer votre réputation en ligne (Ils ont créé mon clone numérique sans mon autorisation") ou encore de rechercher des informations sur les personnes ("Ils vous traquent sur Internet") avec plus ou moins de bonheur et de précision d'ailleurs.
Il est donc fort à parier qu'arrive assez rapidement une partie sociale, participative dans ce genre de services, genre les recommandations de linkedin par exemple, mais poussée à l'extrême, c'est à dire que n'importe qui pourra vous taguer sans que ne puissiez plus rien n'y faire ni surement le savoir sauf si vous êtes un utilisateurs de toutes ces technologies avancées du moment. Aujourd'hui toutes les technologies sont là pour réaliser un taggage des personnes sans même les connaitre, les terminaux (iPhone & co), les APN/cameras embarquées, les logiciels de reconnaissance faciale et enfin la réalité augmentée.
Imaginer vous donc en réunion en 2015, votre interlocuteur, que vous rencontrez pour la première fois sort son iPhone V9, discrêtement vous vise, un nuages de tags apparaît alors, comme une aura autour de votre visage sur son écran, avec "GROS NAZE" en plein milieu, il vous fait un petit sourire géné et vous n'avez rien vu ni compris. Qui vous a tagué "GROS NAZE"? ça personne ne le sait, peut être une ex qui vous en veut à mort qui qui est fan de technologie...
Il faudra alors inventer des contre-mesures, des brouilleurs de tags, lorsque vous entrez dans ma sphère d'identité (voir "Mon Cytoplasme Identitaire") locale ou distante. Mais que faire sur les tags non plus accessibles en réalité augmentée mais accessibles directement sur la Toile ? Avant d'imaginer cette partie noire du tagging noir à outrance qui déboucherait sur une guerre des tags, laissons nous porter par toutes les opportunités que ce type d'enabler peut apporter, c'est absolument incroyable et inimaginable, la grande difficulté sera alors le tri dans cette infobésité, mais là il y aura surement une solution,... dans un prochain billet
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Libellés : 25, reflexion, tags
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Mon CV dans 20 ans
01 juin 2009
Afin de mieux appréhender la suite du billet je vous engage à lire le billet précédent intitulé "Le Monde du Travail dans 20 ans" dont voici les principaux points résumés ici :- le CV correspond à une offre de service d'un individu qui se situe en face d'une demande, il faut donc considérer un système dynamique où la demande s'adapte à l'offre (la forme du CV) et inversement jusqu'à une convergence des intérêts qui aboutie à l'embauche de l'émetteur du CV
- la question de donc la question : la forme du CV sous-tendque sera le marché du travail en 2030 ? (voir Le Monde du Travail dans 20 ans)
- la durée de vie commerciale des produits va chuter fortement (dans le domaine high tech)
- cette accélération du rythme de vie des produits impliquera une adaptation en temps réel des compétences des travailleurs ce qui sera difficile
- l'entreprise misera alors moins sur la fidélité de ses collaborateurs
- les entreprises seront une mosaïque d'employés auto-entrepreneurs qui vendront leur compétences à un instant T à une entreprise E qui aura besoin d'eux pour une durée D.
- les petites entreprises (high tech/software) deviendront des entreprises « jetables » structurée autour d’un produit rapidement obsolète
- pour faire face au marché les entreprises devront fonctionner par projets, comme un film de cinéma : un film c'est une entreprise temporaire qui réunit pendant une durée déterminée un budget, une équipe, un projet. Quand il est terminé il est rentable ou non et les équipes deviennent des intermittents du spectacle. Dans un modèle "d'entreprise jetable" qui risque de se développer pour les raisons décrites plus haut, les employés deviendront des intermittents du travail (auto-entrepreneurs)
- il sera nécessaire de disposer de super-profils qui seront capables de gérer des processus virtuels automatisés avec lesquels on ne négocie pas, des employées "temporaires", des produits très diversifiés, des technologies pointues et en constante évolution, ces profils seront les seuls à survivre "d'un film à l'autre", "d'un produit à l'autre"
- bien d'autres points dans le billet original
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Avant de se poser la question de la forme du CV, la première à se poser : existera-t'il toujours un CV ? Ou celui-ci sera-t'il automatiquement recomposé par des robots intelligents qui feront le travail à notre place ?
Je pense que les RH en charge du recrutement se méfient de plus en plus de l'embellissement potentiel des CV et font des recherches par eux mêmes sur le Web afin de mieux cerner le candidat visé. Vu les arguments décrits plus haut (le nombre de in / out sera plus important) le temps passé à vérifier va largement augmenter et il est sûr que des sociétés proposeront des outils de génération 1 type "automatic resume builder" qui reconstitueront la vie professionnelle et extra-professionelle des candidats (mon clone numérique) Il est fort à parier que cette mode atteindra rapidement ses limites.
C'est sans compter l'évolution de ces outils, une génération 2 apparaîtra, qui, à mon sens, évoluera vers une étude approfondie des réseaux sociaux d'appartenance des candidats, ou plus exactement des cercles sociaux ou d'intérêt.
Il apparaîtra alors un nouveau mode de classement : le SNR. Les sites web sont classés aujourd'hui sur Google (entre autres nombreux critères) par leur PR (Page Rank), les personnes le seront par leur SNR (Social Network Rank). A quels réseaux appartiens-tu et je saurais qui tu es. Ce critère rentrera, à mon avis de plus en plus en compte.
Ces moteurs (de première ou deuxième génération) pour augmenter leurs performances s'appuieront largement sur la sémantisation des informations (web sémantique). Les candidats, pour que leurs CV remontent dans les classements, devront également s'adapter à ces nouveaux algorithmes basés sur une recherche de compétences immédiate.
Ici nous aurons à faire face à deux types de recrutement (pour les entreprises high tech et sofware) : pour le long terme (les super-profils), et pour recruter un "intermittent du travail" :
- Dans le cas du recrutement long terme (grande société ou garde rapprochée du "metteur en scène") nous aurons alors un renversement de situation. Aujourd'hui le web sert à vérifier le CV dans le futur on validera ce que les outils trouvent par le CV du candidat.
- Dans le cas de l'intermittent du travail, on le recrute pour une mission donnée pour un temps limité, on s'intéressera alors plus à ses compétences immédiatement utilisable qu'à son profil et à son employabilité future. Cette dernière vision (et pour ce type de population) impliquera plusieurs choses :
- le CV dans sa construction sera plus tournée autour de la compétence,
- le CV devra inclure dans sa structure sémantique (ou de tags – notion de CT Curriculum Taggae) une notion de disponibilité. En effet le CV est en ligne ou dans des bases de données que les crawlers de recrutements parcourront sans cesse, mais le candidat devra afficher ouvertement (il est son propre employé) s'il est disponible au temps présent ou futur (à comparer à la présence sur le mobile)
Concernant la forme du CV, dans le second modèle (l'intermittent du travail), elle ne sera plus l'entrée du recruteur comme aujourd'hui mais plus une vérification des informations pro et persos aggrégées par des outils automatiques et et qu'il prendra des formes diverses connues (multimédia, eportofolio,...) et sûrement encore inconnues. il est certain que le CV existera toujours mais la cosmétique du site cachera une forte sémantisation, fractalisation de l'information basée sur la compétence et la disponibilité immédiate.
Quelques conséquences qui pourraient découlées des lignes précédentes :
- nous risquons d'avoir à ajouter des tiers de confiance, recommandations fortes, qui prouvent certains éléments des compétences
- les développeurs web "signeront sémantiquement" leurs "oeuvres" ? (droits d'auteurs ?)
- notion de péremption des compétences dans le temps
Finalement deviendront nous de simples processus humains avec des APIs sémantisées afin que des robots puissent faire des mashups de compétences pour créer une entreprise à un instant T afin de développer un produit P ?
Quelles sont tes APIs et je te dirais avec qui tu vas travailler...
Heureusement une entreprise n'est pas que le fruit d'une juxtaposition de compétences mises côte à côte, au même titre que les meilleurs joueurs de foot du monde regroupés dans la même équipe ne forment pas la meilleure équipe du monde.
Ce qui fait la richesse d'une entreprise c'est aussi la juxtaposition de profils atypiques et improbables fruit du hasard du recrutement qui crée cette alchimie unique à la source de la créativité... tout ce que j'espère c'est qu'il ne faudra pas passer par une étape intermédiaire moins sympathique (comme décrite plus haut) pour s'en apercevoir... messieurs les DRH et recruteurs, à bon entendeur, vous avez un métier bien difficile, mais de grâce, vous nous considérez déjà comme des ressources humaines alors ne nous faites pas passez au rang de processus humains... pour nous, et pour vous-même...
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Le Monde du Travail dans 20 ans ?
08 mars 2009
Je viens de lire quelques réflexions très intéressantes sur identités actives concernant l'évolution du CV : le CV sera-il un e-portofolio, le CV reflétera-t-il la réputation en ligne, le CV va mourir, etc, etc,.. je vous laisse lire ces articles tous intéressants par le fait qu'ils sont argumentés et permettent d'appréhender plusieurs idées souvent fortement contrastés ce qui en fait toute la richesse.Je remarque que beaucoup d'articles partent souvent de l'imagination de chacun sur l'évolution du CV : comment on l'imagine ou plutôt comment nous aimerions qu'il devienne. Pour enrichir ce débat je vais plutôt le prendre par l'autre côté : le côté marché.
En effet le CV correspond à une offre de service d'un individu qui se situe en face d'une demande (à priori solvable, en tout cas on l'espère...) on peut donc parler d'un marché, le Marché de l'Emploi, je ne vous apprends rien. Par contre si on fait partir la réflexion de ce point de vue, il faut donc considérer un système dynamique où la demande s'adapte à l'offre (la forme du CV) et inversement jusqu'à une convergence des intérêts qui aboutie à l'embauche de l'émetteur du CV.
Dans le monde d'aujourd'hui nous sommes plutôt dans une optique général où on parle de demandeurs d'emploi plutôt que d'offreurs de services/compétences.
Néanmoins continuons le raisonnement, la question de la forme du CV sous-tend donc la question que sera le marché du travail en 2030 ? (j'ajoute 10 ans à la discussion évoquée en introduction). Question dont j'aimerais beaucoup avoir la réponse, mais essayons tout de même d'en étayer les contours à partir des tendances actuelles.
1. De plus en plus de demandeurs d'emplois au niveau mondial
La population mondiale croît, c'est un fait elle est passée en dix ans (1995 à 2005) de 3,9 à 4,6 milliards, en 2015 les projections la place à 5,35 milliards de personnes dont les 2/3 seront économiquement actives (sources Institut Manpower). Cette masse de nouveaux de nouveaux actifs viendra principalement des pays en voix de développement. Dans le même temps les "vieux" pays industrialisés manqueront de main d'œuvre en raison de leur vieillissement. Aussi pour combler ce manque il est fort à parier que ces Etats devront jouer sur plusieurs effets cumulés : les progrès technologiques, sous-traitance à l'étranger, de l'immigration et notamment du recul de l'âge de la retraite qui est déjà engagé même si c'est aujourd'hui.
2. La nature du travail va évoluer
Malgré la crise économique et les bonnes résolutions passagères évoquées ces dernières semaines, les financiers resteront, avec les consommateurs les maîtres de l'évolution de l'économie, leurs intérêts passeront avant ceux des travailleurs. Les utilisateurs seront intégrés de façon plus actives et en amont dans les processus de fabrication. La durée de vie commerciale des produits va chuter fortement (aujourd'hui la durée de commercialisation d'un mobile est d'environ 3 mois, 6 mois pour les meilleurs produits). Pour ce faire de plus en plus de processus automatisés verront le jour, c'est à dire que nous aurons de nouveaux types de collègues de travail : des processus complètement automatisés qui feront seuls une partie du travail (plate-forme de génération d'appels d'offres, d'enchères inversées,...) avec lesquels nous devront tergiverser (car en 2030 nous n'arriverons pas encore à négocier avec un processus...). Cette accélération du rythme de vie des produits impliquera une adaptation en temps réel des compétences des travailleurs ce qui sera difficile. L'entreprise aura besoin non plus d'une personne avec un certain profil ou potentiel mais plutôt d'une personne directement opérationnelle sur le sujet "à la mode" du moment.
L'entreprise misera alors moins sur la fidélité de ses collaborateurs qui eux-mêmes n'attendront plus rien de leur entreprise, les salariés perdront tout sentiment d'appartenance et deviendront des experts individuels. De part la forte demande (faite aux travailleurs) de flexibilité des compétences impossibles à acquérir dans les temps imposés par la loi du marché, les entreprises seront une mosaïques d'employés auto-entrepreneurs qui vendront leur compétences à un instant T à une entreprise E qui en a besoin pour une durée D. La durée de la retraite reculant, l'obsolescence des connaissances étant de plus en plus rapide quelle forme prendra la formation continue ? Ceci mériterait sûrement un billet complet (plus tard peut-être). Laissez moi revenir à nos moutons...
3. Aujourd'hui on part du principe qu'une entreprise doit durer dans le temps, ce ne sera plus le cas
Il y a, à mon avis, un risque de disparition des petites et moyennes entreprises sous leur forme actuelle, les grandes entreprises deviendront plus grosses et les autres n'auront que des durées de vie très courtes surtout celles travaillant dans le monde virtuel, donnons un exemple concret :
Pour la majorité des entreprises (les petites et moyennes) le ROI de l'entreprise devra se faire sur des périodes de plus en plus courtes. On ne vous posera plus la question : "où sera votre entreprise dans 3, 5 ou 10 ans ?" La question deviendra ridicule et je pense que pour faire face au marché les entreprises devront fonctionner par projets, comme un film de cinéma : un film c'est une entreprise temporaire qui réunit pendant une durée déterminée un budget, une équipe, un projet, quand il est terminé il est rentable ou non et les équipes deviennent des intermittents du spectacle, dans un modèle "d'entreprise jetable" qui risque de se développer pour les raisons décrites plus haut, les employés deviendront des intermittents du travail (ce qui posera sans doutes des problèmes liés à l'indemnisation, existera-t-elle toujours dans un monde composé principalement de travailleurs auto-employés ?).
L'entreprise sera "jetable" dans son activité produits mais existera toujours dans sa structure légale, seul un noyau d'employés résistera au changement comme dans un film, ou le réalisateur conserve sa garde rapprochée mais change d'acteurs. Dans ce cas alors que le profil du candidat "de base" risque donc de s'éclipser face à sa compétence instantanée directement utilisable on verra apparaître de nouveaux type de profils (la garde rapprochée). En effet pour gérer ces environnement dynamiques que cela soit du point de vue produits, ressources humaines, il sera nécessaire de disposer de super-profils qui seront capables de gérer des processus virtuels automatisés avec lesquels on ne négocie pas, des employées "temporaires" , des produits très diversifiés, des technologies pointues et en constante évolution, ces profils seront les seuls à survivre "d'un film à l'autre", "d'un produit à l'autre".
4. Du travail en temps masqué va découler une distorsion des prix horaires du travail
La liberté de temps dont disposeront ces nouveaux intermittents du travail sera comblé par des "travaux" annexes, peut être plus proches de leurs hobbies et de leurs aspirations personnelles, chacun aura plusieurs jobs dans la semaine et même dans la journée ou bien encore en temps masqué. En effet les villes deviendront de plus en plus grosses, les banlieues vont s'étendre plus loin des centres villes, considérablement en moyenne et les temps de trajets vont augmenterles outils de communications nomades permettront à ces nouveaux intermittents du travail de "rentabiliser" ces temps contrains, il y aura donc une parallélisation des activités dans un phénomène général d'optimisation du rapport temps/rémunération.
Ce travail en temps masqué/contraint, dans les transports, devant la TV, sûrement plus proche des aspirations personnelles des individus sera moins considéré comme un travail même s'il donne lieu à une rémunération (on a moins l'impression de travailler lorsqu'on regarde la TV en même temps ou lorsqu'on fait une activité proche d'un hobby). La pénibilité perçue étant fortement diminuée le coût horaire associé sera également diminué. Ce dernier point risque d'instaurer une distorsion horaire pour une même activité (entre une ouvrière qui emballe des produits à la chaîne dans l'usine à un rythme effréné et une cadre, ou une mère de famille qui emballe les mêmes produits de temps en temps à la maison en regardant la TV - si elle existe encore - pour pouvoir payer la PS12 du petit dernier).
La bonne nouvelle est que, pour compenser cette déshumanisation des relations à l'intérieur des entreprises les gens devront aussi trouver refuge dans des activités plus gratifiantes à titre personnelle et rechercheront une rémunération indirecte philanthropique, une économie de l'altruisme verra le jour, il produiront des services gratuits qui viendront encore plus distordre le prix de ces services (genre aujourd'hui les services Web 2.0 gratuits car développés le soir par des passionnés qui concurrencent des start-ups qui ne trouvent plus de business models).
5. De nouveaux métiers vont voir le jour
L'espace virtuel va développer de nouveaux types d'activités qui pour beaucoup seront une copie conforme de l'espace réel. On a les cyber-marchants, il y aura des commercialisation d'objets virtuels qui se développeront (aujourd'hui seulement cantonnés aux univers ludiques Second Life,...), des médecins des psychologues du virtuels, des professionnels qui vous aideront à effacer vos traces numériques, des coachs d'Avatars, des avatars-sitters qui les géreront en l'absence de leur propriétaire...car Internet lui, ne dort pas...
Cette super activité et le nombre croissants d'acteurs issus de la génération des digital natives va générer de plus en plus de fraudes qui mènera les Etats à limiter la liberté qu'on peut connaître sur Internet aujourd'hui. Nous verrons apparaître des cyber surveillants virtuels et physiques (des modérateurs pendant les temps masqués).
Cette société d'hyper-cyber-surveillance verra apparaître des José Bové du cyber espace qui iront faucher les connexions des grands surveilleurs (dont Google en 2030 ?). Les paradis fiscaux qui risquent de disparaître seront remplacer par des paradis numériques qui masqueront vos adresses IP, vous créeront des adresses emails temporaires, rerouteront vos flux par des proxy étrangers,...
Les futurs travailleurs, nos enfants devront s'adapter à cet avenir ? Devront ils se battre pour le repousser ? J'espère sincèrement que je me trompe... RV dans 30 ans...
Bon désolé pour cette logorrhée scriptale, j'arrête là car je n'ai même pas le courage de me relire, ça me mine le moral à moi même !!!!
Tout ça est parti d'une réflexion que je me faisais : à quoi ressembleront les CV dans 20 ans ? Promis j'y reviens dans mon prochain billet.
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Entreprise 2.0 - 20 Mauvaises Raisons
08 janvier 2009
Vous trouverez ici les 20 raisons de ne pas lancer de projets 2.0 dans l'Entreprise. Je vous livre ici un simple teasing. Je vous engage vivement à aller lire la version complète et la 21eme mauvaise raison sur le billet de Bertrand DUPPERIN. On sent ici la voix de l'expérience, désolé la voiE de l'expérience...1°) Votre interlocuteur veut des droits par niveau hiérarchique
2°) Votre interlocuteur fait une fixation sur la gestion documentaire
3°) 50% des membres de l’équipe projet ne sont utilisateurs ni de facebook, ni de linkedin
4°) Votre interlocuteur veut mettre en place des workflows de publication
5°) Votre interlocuteur veut un planning prévisionnel de l’évolution des comportements
6°) Votre interlocuteur vise une population cible de gens qu’il aimerait voir travailler ensemble mais qui n’ont aucune raison de le faire
7°) Votre interlocuteur n’a aucun pouvoir sur la population cible
8°) Votre interlocuteur ne veut en aucun cas que ses collaborateurs changent leur manière de travailler
9°) Votre interlocuteur a pour objectif d’installer une plateforme 2.0
10°) Votre interlocuteur a pour objectif ultime de collaborer et partager l’information
11°) Votre interlocuteur (en tout cas celui qui achète et paie) n’a pas sa place dans le projet qui va démarrer
12°) Le manager de l’équipe a pour surnom Terminator
13°) L’équipe projet n’a pas la moindre idée de l’utilisation qui sera faite des contenus
14°) Votre interlocuteur n’envisage de recourir à la conduite du changement qu’en cas de succès du pilote
15°) Votre interlocuteur veut tester un outil échanges “one to one”
17°) Votre interlocuteur n’a pas le temps
18°) Votre interlocuteur confond leadership, expertise et hiérarchie
19°) Votre interlocuteur veut un pilote de 1 mois pour 10 personnes
20°) Votre interlocuteur attend la fin du pilote pour en faire un projet business
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Mobile - Predictions 2009
04 janvier 2009
Comme tous les ans pas mal de prédictions pour 2009 vont fleurir sur la toile, je me lance donc pour la première année sur le sujet de la mobilité.NaaS - Network as a Service : (voir précédent billet ici)
Sur les traces d’Orange les opérateurs vont ouvrir leurs APIs réseau à des tiers non partenaires.
Sujets liés :
- Business model des enablers à trouver
- Neutralité Internet : premières brèches ?
UMPC connectés :
Trop contents de pouvoir se faire subventionner une partie importante du prix de leur UMPC par les opérateurs les constructeurs vont nous les mettre à toutes les sauces, petits, très petits, slims, roses, verts, à manivelle,… ils vont sortir une vaste gamme de produits de Netbooks, les prochaines gammes auront la SIM intégrées. On imagine qu’ils vont proposer des services embarqués et liés à ce nouvel usage en mobilité.
Sujets liés :
- « Roaming » de l’identité à travers les terminaux utilisés
- Soucis de la centralisation et de la portabilité des données
- Sécurité du stockage et de l’accès
- Synchronisation des données pour les multi-équipés
Ecrans tactiles :
Sur les traces de l’iPhone les écrans vont devenir plus grands et beaucoup seront tactiles même si certains mobiles resteront avec des claviers classiques car écrire un SMS avec un écran tactile c’est pas terrible vous diront certains.
Sujets liés :
- Nouvelles IHM à inventer
Browsers :
Full Browsing : Même pas la peine d’essayer de vendre un mobile milieu de gamme ou haut de gamme sans le full browsing intégré.
Browser mobile plus intelligents accès aux fonctions cameras, carnet d’adresses,……
Sujets liés :
- Disparition programmée des services mobiles purs
- Virus à craindre
Apps Stores :
Encore sur les traces de l’iPhone tous les opérateurs et constructeurs de mobiles vont s’y coller avec plus ou moins de bonheur, ça va être un beau bor… pour Madame Michu qui ne va rien n’y comprendre, portails de services, portails d’applications de Pierre, Paul et Jacques, sans compter les ODP des grandes marques qui vont surement les proposer également.
Tout le monde va penser qu’il suffit de coller 3 applis dans un portail pour démarrer un business, ça prendra plus de temps que cela car on n’oublie juste que le succès d’Apple, c’est une marque, un écosystème, des développeurs, des passionnés, un terminal et pas 1500, etc, etc,…
Ce grand chaos, cet "appobésité" va finalement profiter à Apple qui aura toujours 2 ans d’avance sur n’importe quel autre acteur et à Google le moteur de recherche qui sera le grand ami pour vous aider à vous y retrouver parmi le foutoir sans nom de tous les autres. Ce que j’appelle ce foutoir sans nom c’est finalement Internet… mais les TelCos préfèrent ranger les services dans des étagères bien propres plutôt qu’en vrac. TelCos = Taxonomie vs WebCos = Folksonomie
Sujets liés :
- Développement du SEO Mobile explosion en 2009
Un petit virus :
Avec tous ces mobiles à OS ouverts il va finir par y avoir quelques soucis. Le gros problèmes est que lorsque vous avez un soucis de virus sur votre PC vous n’appeler pas Orange, Free,… par contre une vilaine bestiole dans votre mobile et c’est vers votre opérateur mobile que vous allez vous tourner.
Sujets liés :
- Hot line des opérateurs envahies par des soucis de plus en plus complexes
- Plein d’applis de sécurité à ajouter sur son mobile : des mobiles qui mettent 3 min à «booter»
Des services et communication contextuels et micro-messaging (twitter like)
Localisation va devenir banale, celle-ci ne sera d’ailleurs pas toujours fournie par les opérateurs qui n’auront pas tous implémenté le concept NaaS.
Les services mobiles prendront de plus en plus en considération l’environnement (mood, loc, météo,…)
Sujets liés :
- Les opérateurs mobiles se font court-circuiter sur certains enablers
- Business Models des enablers à trouver
La réalité augmentée sur mobile
La mise sur le marché de terminaux avec compas et GPS intégrés nous réserve surement des applications sympathiques sur ce sujet.
iPhone nano :
Apple va sortir une version light, juste pour téléphoner,… et un iPhone suffle, seulement un seul bouton qui appelle au hasard un de vos contact… non je déconne…
Sujets liés :
- Les constructeurs de mobiles devront être imaginatifs et c'est bon pour le consommateur
iPhone killers :
Toujours une palanquée de soi-disant iPhone killers, on en a encore pour 2 ans avant d’avoir un vrai concurrent… ou plus ?
Mobile SEO :
Pour moi le grand essor en 2009 pour toutes les raisons évoquées plus haut
gPhone :
Je ne sais pas pourquoi mais je ne ne sens pas un gros gros succès en 2009 mais je me trompe surement...
M2M : sortie de quelques ObGets – widgets réels connectés
En vrac : PC fanless à moins de 200€, paiement P2P, réalité augmentée sur mobile,...
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Enregistrer Deezer
19 décembre 2008
On me demande souvent comment enregistrer la musique sur Deezer, c'est extrêmement simple mais c'est illégal. Enregistrer Deezer, il ne faut donc pas le faire ! Je peux par contre vous expliquer comment enregistrer tout ce qui passe par votre carte son et donc tout ce que vous entendez et qui sort de vos haut-parleurs.Il vous suffit d'installer la barre d'outil de Freecorder à télécharger ici de la société Applian Technologies ça prend 45 secondes à installer, vous avez ensuite dans Internet Explorer ou Firefox, une barre d'outils, genre Google Barre, qui apparait. Lorsque du son sort de vos haut-parleurs vous appuyer sur le bouton Record, à la fin sur Stop. C'est tout, dead simple comme disent les américains.
Dans l'onglet paramètres vous pouvez changer, si vous le voulez, le format d'enregistrement (MP3 par défaut) la qualité (128 kb/s par défaut). Par défaut il enregistre le tout dans un répertoire My Documents/My recordings et voilà. Cool !
Donc noter bien que cet usage est réservé uniquement à des contenus à caractères légaux ou personnels : conversations Skype, MSN,... en informant au préalable votre interlocuteur bien entendu.
Pour info ci-contre un screenshot d'un extrait des conditions générales concernant l'enregistrement sur Deezer
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Start up - Comment lever 50 milliards de $
16 décembre 2008
Une idée pour ceux qui ne seraient malheureusement pas sélectionnés par Bouygues Telecom Initiatives (voir billet précédent). Utilisez la bonne vieille méthode du système pyramidal qui faisait fureur dans les amphis des universités il y a 20 ans, encore bravo à l'entrepreneur de l'année Bernard MADOFF, 70 ans, toutes ses dents qui a réussi à lever $50 Milliards, Bernard tu aurais mérité d'être invité au Web 08 et de gagner l'award de la meilleure levée de fond, balaise !!
PS : énorme il y a un mec qui a acheté le nom de domaine bernardmadoff.fr trafic assuré pour quelques jours, semaines ??
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Le Web 08 - Heureusement qu'il y a les couloirs
10 décembre 2008
Ca y est Le Web 08 a plié les gaules ce soir. Que dire... sans être méchant car je préfère plutôt trouver le côté positif des choses.Commençons par se débarrasser des choses qui fâchent :
- Le premier jour question température je n'étais pas vraiment sûr d'être à l'intérieur...
- Pas de parking public à moins d1,3km, oui je sais ce n'est pas bon pour la planète j'ai d'ailleurs corrigé le tir le deuxième jour, je suis venu en train et en métro, juste 4h00 de trajet dans la journée, on n'a pas tous les moyens de se payer un appart à Paris...
- Question bouffe ça tombait bien je suis au régime, mais visiblement ça n'avait pas l'air d'être le cas de tout le monde. Heureusement aujourd'hui c'était beaucoup mieux.
- Le nom de la conférence : Le Web 08 devrait être changé en Start-ups 08. Surement très enrichissant pour les start-ups qui repartent avec plein de conseils pour faire de belles présentations et se faire racheter par Google ou Orange mais questions le futur du Web je n'ai pas trouvé grand chose sauf une conférence intéressante sur les stacks OpenSocial, PortableContacts, OAuth, XRDS-Simple et OpenID et celle de Daniel Kaplan sur le résultat de l'étude sur SocioGeeks
- Donc justement le contenu des conférences plénières assez affligeantes lorsqu'on a quelques représentants de qualité des plus gros acteurs mondiaux du Web. Aucune vision du futur, pas entendu parler des microformats, du websémantique, du web qui arrive sur les nouveaux écrans type TV, écrans tactiles à la maison, de la convergence des services,... la seule vision du futur c'est Didier Lombard : on investit dans la fibre optique et dans le contenu, cool merci de le préciser on n'avait pas deviné...
Bon on efface le paragraphe précédent et on passe aux côtés plutôt cool :
- C'est à Paris et pas à Londres ça nous change, bravo à Loïc déjà pour cet exploit !
- Heureusement qu'il y a Marc Canter pour poser des questions un peu "dérangeantes", sinon ça fait un peu Michel Drucker tout de même
- La salle a été plus impliquée que l'année passée
- Beaucoup de start-ups intéressantes dans des domaines assez variés
- Les discussions de couloirs, finalement c'est pour ça qu'on y va, on y rencontre plein de gens passionnants et intéressants qui nous ouvrent un peu l'esprit, à se dire que finalement il faudrait peut-être plutôt les mettre dans les panels des tables rondes plutôt que d'écouter quelques platitudes entendues.
- Eric Besson et Christine Lagarde se sont déplacés, bel exploit, en plus on a appris des choses (genre www.auto-entrepreneur.fr) et ils ont participé à "redorer" l'image de notre beau pays (cocorico) questions investissement et innovations
- J'ai appris que c'est un français qui a "inventé" l'iPhone, en tout cas a sussuré l'idée à Steve, ça résume pas mal de choses.- Le WiFi ne marchait pas le premier jour... ben oui c'est une bonne nouvelle, je travaille pour un opérateur, tout le monde utilisait sa carte 3G !!
Loïc, quelques idées pour l'année prochaine :
- Dans le sac de pub mets des caleçons moltonnés ou fait ça au printemps on aura moins froid
- Que les intervenants nous donne leur vision du futur, surtout lorsqu'on a des gens de ce niveau sur scène
- Des OpenCamp : avec la densité de matière grise au m2, de visionnaires, d'explorateurs des nouvelles technologies, d'entrepreneurs ça devrait être passionnant.
Bon ben alors à l'année prochaine pour Le Web 09...
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MSI Evolutions Produits 2009
27 novembre 2008
Pour faire suite au billet précédent et en quelques mots la tendance semble se diriger vers :- basse consommation, tendance Green avec affichage de la consommation
- MSI U110 Le Nomade avec 8 à 10 h d'autonomie et DD de 120 à 250 Go
- MSI U115 l'hybride, sortie prévue Mars 2009 une grosse originalité , deux mémoires une SSD pour les accès rapides sans consommer de batteries, ou presque, où sera implanté l'OS et un DD pour les données.
- des Nettop à moins de 200€ (le blanc sur la droite de la photo)
- des All in One (PC dans l'écran) genre iMac voir le grand écran au fond à gauche
- des fanless, je vous en parle dans le prochain billet c'est le truc qui m'a plu...
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MSI Wind U120
Je reviens à l'instant de la soirée MSI Media Night, très sympa, bonne bouffe japonaise avec un chef qui jongle en direct devant vous, présentation des derniers produits et de la gamme 2009.La star de la soirée était le MSI Wind U120 que tout le monde semblait attendre, personnellement n'étant pas un fan des netbook, j'ai du mal à sortir l'eeePC de l'armoire, ce n'est pas le produit qui a le plus attiré l'attention. Mais j'avoue que avec ce 10 pouces le clavier n'est pas trop petit et on ne cherche pas les touches lorsqu'on tape comme sur l'eeePC où les touches sont, à mon goût trop petites lorsqu'on travaille aussi sur un clavier normal.
Donc les détails que certains attendent surement concernant le MSI Wind u120 :
- écran 10,2" WSVGA (1024x600)
- Intel Atom 1.6GHz
- 1024Mo DDR2
- 16O Go DD
- WiFi 802.11N
- Connexion intégrée 3G+
- Bluetooth 2.0
- Webcam 1,3Mpx
- Windows XP Home
Plutôt sympa même si je trouve qu'il pourrait perdre encore 200g pour être idéal, il pèse 1,1kg. Je n'ai pas eu l'occasion de jouer tellement avec donc il faudra voir à l'usage.
Le MSI Wind 120 sera disponible en janvier 2009 nu et subventionné chez certains opérateurs.
Le MSI Wind 120 a aussi un grand frère le MSI Wind 120H Pro avec un look un peu plus sérieux, c'est le côté Pro sans doute. Il semble que le module 3G+ soit un module Ericsson.
Je vous livre sur un autre billet les produits originaux qui ont attiré mon attention par le côté original.
Ouups, j'allais oublier, le MSI Wind 120 est pourvu d'une application assez intéressante : une détection et reconnaissance de visage plus besoin de mot de passe votre visage suffit. Huuum si votre trombine traine sur Facebook, je serais intéressé par savoir si une photo arrive à tromper le logiciel...
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Prix de l'Essence
26 novembre 2008
Ca faisait bien longtemps que je n'avait pas vu le Diesel à moins de 1€ !!D'ailleurs il y a une chose que je ne comprends pas bien : lorsque le prix du baril était à $150 le Diesel était à 1,40€/l il est aujourd'hui à 50/$60 ... va comprendre Charles !!!
Bon je le tente..... VIVE LA CRISE !!! Non je rigole !!!
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Olivier Levacher
14 novembre 2008
Olivier Levacher, diable comment se fait-ce donc que j'ose ici citer une personne non publique ce que j'évite de faire sur ce blog par respect de la réputation numérique de chacun.C'est justement suite à une conversation avec Olivier Levacher, que j'écris ce billet avec sa permission bien entendu. La discussion fort intéressante tournait autour des réseaux sociaux, de leur intérêt pour des "vieux" comme nous, sachant qu'il est tout de même largement plus jeune que moi en tous cas en age si ce n'est en usage des outils Internet.
Cet échange avec Olivier Levacher, après de multiples méandres, a abouti à la question non moins intéressante de la réputation numérique et des conséquences que pouvaient avoir certaines applications Facebook sur des adolescents un peu fragiles comme je l'évoquais dans un billet précédent.
Olivier Levacher m'expliquait aussi que lui, ne gérant pas lui-même sa réputation numérique car peu actif sur la toile et donc peu exposé, se pense finalement plus à l'abri. J'expliquais à Olivier Levacher que justement il était plus vulnérable puisque n'importe quel blogger (comme moi ici) pouvait parler de lui et qu'il y avait de forte chance que ce billet ne soit pas trop mal référencé par Google. On a parlé de Ziki, etc, etc...
J'en profite pour rectifier ici quelques erreurs le concernant encore en "mémoire" sur la toile, il ne travaille plus chez M6 comme sur cette image trouvée dans Google images et depuis son arrivée chez Bouygues Telecom en tant que Responsable du Pôle Systèmes Multimédia il dispose de matériel moderne à savoir un écran plat !!...et il semble avoir arrêté le sport...
Bon blague à part, Monsieur Olivier Levacher, cliquez donc ici pour voir le résultat de Google demain car Googlebot passe d'ici une heure.
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Update Samedi 15 matin
Derrière Linkedin voir ici
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Obama - Martin Luther King – I Have a Dream
05 novembre 2008
En ce jour de résultat des élections américaines qui viennent de sacrer Barack OBAMA comme premier Président noir des Etats-Unis je ne peux m’empêcher de penser à Martin Luther King qui lui a ouvert la voie il y a 40 ans. Lorsque le prix Nobel de la paix 1964 a prononcé son fameux discours « I Have a Dream » au Lincoln Memorial de Washington le 28 Août 1963 il rêvait déjà de ce moment là. Une simple prédiction...________________
[...] I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: "We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal."
I have a dream that one day on the red hills of Georgia, the sons of former slaves and the sons of former slave owners will be able to sit down together at the table of brotherhood.
I have a dream that one day even the state of Mississippi, a state sweltering with the heat of injustice, sweltering with the heat of oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice.
I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character.
I have a dream today!
I have a dream that one day, down in Alabama, with its vicious racists, with its governor having his lips dripping with the words of "interposition" and "nullification" -- one day right there in Alabama little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls as sisters and brothers.
I have a dream today!
I have a dream that one day every valley shall be exalted, and every hill and mountain shall be made low, the rough places will be made plain, and the crooked places will be made straight; "and the glory of the Lord shall be revealed and all flesh shall see it together." [...]
And if America is to be a great nation, this must become true.
________________
En ce jour historique il se trouve que je suis à Berlin et que je viens de passer la porte de Brandebourg où JF Kennedy le 26 Juin 1963 a fait son fameux discours « Ich bin ein Berliner » ces deux hommes ont changé l’Amérique et son image, Obama devra maintenant abattre plusieurs murs et ceci sera d’autant plus difficile qu’énormément de gens portent des espoirs qui, sans aucun doute, ne pourront tous être remplis, deux guerres, la crise économique, Obama se prépare quelques nuits blanches…mais comme il le dit "Yes we can" et "Change has come to America". Un discours à l'américaine, plein d'espoir et de challenges à surmonter.
Il semble qu’aujourd’hui le peuple américain ait fait entrer leurs principes dans leur droit et dans leurs mœurs. Ils viennent de donner une grande leçon de démocratie au Monde, chapeau bas, c’est aussi ça l’Amérique, cette capacité de passer d’un extrême à l’autre, il aura fallu le choc de la crise des subprimes pour faire pencher la balance vers les Démocrates, à toute chose malheur est bon, c’est le côté optimiste des américains comme je l’avais déjà décrit il y a quelques temps ici.
Combien d'années, de décennies (?) faudra t'il en France pour qu'un représentant d'une minorité puisse seulement prétendre à la candidature suprême ?
En tout cas je pense que si tout le monde se rappelle se qu'il faisait le 11 septembre 2001, tout le monde se rappellera aussi cette journée, ou plutôt cette nuit du 4/5 novembre 2008.
On souhaite en tous cas qu'Obama finisse mieux que les deux grands hommes cités plus haut...
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Naas - Network as a Service
Pendant cette longue nuit d’attente des résultats des élections américaines j’en profite pour vous livrer la raison de ma présence à Berlin.Demain c’est la troisième réunion d’une douzaine d’opérateurs européens autour du sujet de l’ouverture des APIs réseaux.
Comment expliquer cela ? Google offre des services web à travers ses APIs aussi nombreuses que diverses ce qui fait que beaucoup de développeurs les combinent pour en faire des services géniaux. A la fin Google profite du temps de développement des passionnés qui codent pour développer des services que ces derniers pourront mettre à disposition gratuitement ou non et ceci toujours sur les bases Google qui génère plus de trafic grâce à ces nouveaux développements. On appelle souvent cela SaaS – Software as a Service (Wikipedia : SaaS est une technologie consistant à fournir des services ou des logiciels informatiques par le biais du Web)
L’idée ici est de faire la même chose mais avec des ressources réseaux qui seraient exposées. On pourrait finalement appeler ça le NaaS – Network as a Service.
Depuis la dernière réunion un nom a été choisi par vote et le projet porté par la GSMA sera ONE API ( Open Network Enablers API).
Le concept de Naas – Network as a Service ne tombe pas sous le sens pour les opérateurs qui sont plutôt habitués à se réfugier derrière leur « walled garden » et à construire leur revenu de services à travers leurs partenaires. D’ailleurs les opérateurs ont plus l’habitude de gérer peu de partenaires mais des gros plutôt que des centaines/milliers de petits comme le font les grands acteurs du web (Google, Yahoo, Amazon, Apple,….).
Il faut dire, à leur décharge, que les opérateurs depuis le début des années 2000 ont vécu quelques révolutions culturelles, petit historique :
- jusque là (2000) les consommateurs fournissaient eux-mêmes leur contenu (la conversation vocale), l’arrivée de la data les a obligé à fournir des contenus à leurs clients
- ensuite les opérateurs avaient l’habitude de dont l’unité est comprise de tous : la minute. facturer des communications circuits. Il a fallu qu’ils passent au paquet, l’unité de mesure devient le ko, mais personnes ne sait ce qu’est un ko et encore moins combien chacun en a besoin par mois
- puis ont déferlées de nulle part les hordes sauvages de start-ups sans aucun respect pour le Business, les services étaient gratuits !! La déferlante 2.0 était là.
- en plus ces sauvages ouvrent leurs assets les plus précieux au tout venant n’importe qui peut devenir éditeur de services en 2 clics, faire de la pub, n’importe qui peut vendre des biens matériels et digitaux sans stocks et sans logistique livraison
Je continue ??? Soit, à peine les opérateurs viennent-ils de s’apercevoir qu’ils devaient aussi fournir quelques services gratuitement (sur ce point Bouygues Telecom a été très précurseur) ils n’ont pas (tous) encore réalisé qu’il va falloir payer ses clients, ou plutôt donner la possibilité à ses clients (ou autres d’ailleurs) de pouvoir se faire rémunérer sur des services qu’il enrichira ou qu’il mettra en avant. Le client futur devra être à la fois traité comme client, comme fournisseur (de nouveaux services construits au dessus des assets opérateurs) et comme apporteur d’affaire.
Il semble que le chemin soit long pour arriver jusque là pour les Telcos (vs WebCos) mais la révolution n’est pas tant technique que culturelle. En effet les opérateurs français Orange, SFR et Bouygues Telecom ont été plus visionnaires que leurs collègues européens ou internationaux : ils ont créé Gallery et plus généralement les services Kiosques qui ont l’extrême avantage d’exposer déjà les services réseau (billing, localisation, identité/alias,. Le Naas – Network as a Service est donc caché là dans les services Kiosques des opérateurs, il suffit donc de les rendre juste un peu plus accessible, que cela soit contractuellement ou du point de vue des process…
Admettons, les opérateurs lancent le NaaS – Network as a Service mais sur quel Business Model ? Quels sont les enablers qui peuvent générer un revenu complémentaire ? Faut-il les faire payer ? Ce sera la première tentation des opérateurs, monétiser leurs assets (certains), pour s’attendre à un ROI plus rapide alors qu’il faudrait plutôt bâtir pour l’avenir et développer les servies du futur en s’appuyant sur des exostructures innovantes et créer un terreau fertile à l’innovation…
Le futur semble tracé mais le NaaS - Network as a Service semble avoir de la peine à trouver un Business Model 1.0 mais sur le sujet de la création de la valeur comme le disait Albert EINSTEIN :
"Ce qui compte ne peut pas toujours être compté et ce qui peut être compté ne compte pas toujours"
Bon je vous laisse Obama semble être bien parti pour être élu d’après les résultats qui s’affichent sur la télé je vais regarder ça en détail…
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Elections americaines
Rapide visite ce soir de Berlin difficile de trouver un restaurant avec un peu d'ambiance, soit Berlin est vraiment mort le soir soit ils sont tous devant leur TV à suivre les élections, mais c'est vraiment glauque les rues..., CNN tourne en boucle mais le plus impressionnant c'est de suivre les posts Twitter sur l'élection et il semble que tous les utilisateurs de Twitter votent pour Obama, les twits défilent toutes les secondes en temps réel. Nous verrons dans quelques heures...Les Etats-Unis sont en passe d'entrer dans l'histoire, une fois de plus.
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Soeur Emmanuelle, une Grande Petite Dame
20 octobre 2008
Sœur Emmanuelle, une grande petite Dame comme il y en a beaucoup de par le monde plus anonyme. Par ses mots et surtout ses actions elle nous renvoyait à notre propre égoïsme, nous qui trouvons toujours une bonne raison de ne pas faire en tout cas pas assez."Tu as deux bras, deux jambes, il faut que ça serve" disait elle.
Avec ses doutes, ses certitudes, son courage elle avait réussi à montrer que chaque goutte d'eau venant assécher le désert de la pauvreté était utile.
Et dire que l'ONU considère qu'il faudrait 31 milliards étalés sur plusieurs années pour pratiquement éradiquer la pauvreté dans le monde, les sommes que nous distillent le journaux télévisés ses derniers jours sont sans communes mesure...
J'aime cette photo, j'en ignore l'auteur et il me pardonnera, j'espère, de ne pas le citer car il semble qu'elle résume toute la période de Soeur Emmanuelle au Caire, les chiffons dans la décharge, les mains ouvertes prêtes à accueillir les plus faibles, ce sourire plein d'espoir malgré le désespoir ambiant, ses habits simples et le seul fichu qui rappelle son rattachement à celui en qui elle croit.
Elle avait des doutes comme elle le disait souvent, mais elle n'hésitait jamais, c'est peut-être finalement cela la grosse différence entre elle et nous futiles blogeurs ... l'hésitation.
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Mon Reveil Numerique
15 octobre 2008
Ça y est juillet, août, septembre sont passés sans un billet sur cette page, audience perdue de moitié, quelques mails d'encouragements m'incitent à sortir de ma nuit numérique.Après de longues vacances en Bretagne, un été finalement pas très beau mais venté, cool pour le funboard, un pote m'a prêté un GPS étanche 1/4 d'heure j'ai poussé une pointe à 29 noeuds (28.96 pour être exact) 5 noeuds de moins que le dit pote, je ne peux même pas mettre en cause le matos, il fait 15 kg de plus ça doit expliqué le problème... faut bien que je me trouve une excuse... le véliplanchiste est susceptible.
Donc loin d'Internet pendant plus d'un mois, carte 3G morte, vraiment la techno était contre moi cet été, ça permet de voir son degré d'addiction... finalement pas de tremblements, rien, puis retour dans la capitale dans le monde civilisé et là plus de connexion Internet, plus de téléphone, je vous passe les coup de fil chez Neuf et chez FT digne d'un sketch de Fernand Renaud, finalement j'ai changé pour Numéricable, je suis passé d'un coup de 3 Mb/sec avec le vent dans le dos à 20 Mb/sec, ça y est j'ai quitté le désert numérique...
Tout ça sur fond de sujets autrement plus importants que ma connexion Internet asthmatique, le fichier Edvige, la crise, etc, etc,... j'en passe je ne vais pas y revenir ce n'est pas bon pour le moral.
Finalement je reprends le clavier il y a 10 minutes, je retrouve l'URL de blogger dans mes favoris, et là je me sens tout d'un coup abandonné par ma machine qui a déjà englouti mes cookies et fait clignoter insidieusement son curseur dans la case login....
Blink, blink, blink, semble me dire Blogger, je tape le login sans peine et l'angoisse du mot de passe me gagne petit à petit, j'appuie sur Tab et infamie ultime, c'est le trou noir, ou plutôt la case blanche qui reste là, à me narguer, je ferme les yeux, prends une inspiration profonde et je laisse mes doigts taper seuls, il semble que les réflexes du corps aient plus de mémoire que les neuronnes du cerveau. Ca y est je retrouve l'interface austère, grise et bleue fadasse de Blogger que vais-je donc pouvoir vous raconter maintenant ?...
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Collaboration, pourquoi ceux qui ne font rien sont utiles
23 juin 2008
Le Principe de Pareto illustre bien la dynamique où une majorité de contributions provient d'une minorité de participants, on connaît aussi cette règle sous le nom des 80/20, 80% des revenus sont générés par 20% des clients, 80% des contenus sont créés par 20% des personnes,...Il semble que les statistiques sur les réseaux collaboratifs soient de l'ordre de cette échelle de grandeur suivant ce qu'on considère comme "producteur de contenu" ; est-ce le contenu, les commentaires, les votes,... le fait est qu'il y a peu de personnes qui participe par rapport à la masse totale.
La question qui se pose est donc, a-t'on finalement besoin des 80% des éléments les "moins rentables" ?
J'apporterais deux réponses,
La première est tout d'abord un élargissement de la vue, un peu comme de passer de la micro-économie à la macro-économie. C'est à dire de ne pas s'intéresser qu'au système local (le projet collaboratif dont on parle) mais aussi aux autres projets collaboratifs connexes. En clair ce n'est pas parce que vous n'êtes pas actif sur un sujet A que vous le l'êtes pas sur un sujet B. Et justement votre inactivité sur le projet A vous permet de vous libérer pour travailler sur le projet B, et inversement.
La seconde est que de dire que les gens qui ne font rien sont inutiles serait comme de faire valoir qu'un moteur exige du carburant et que les moteurs sont inutiles car ils ne peuvent pas fonctionner sans carburant. Or dans l'activité collective le carburant est "la masse" qui fait tourner le moteur de la minorité. Et c'est aussi parce qu'il y a des gens qui ne font rien qu'il y en a qui créent, justement pour sortir de la masse des inactifs. Les deux entité, sont donc fortement interdépendantes et se nourrissent l'une l'autre.
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Libellés : 22, collaboratif, reflexion
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Coordination, Cooperation, Collaboration, la Difference
22 juin 2008
Dans les embouteillages parisiens derrière les camions qui manifestent pour diminuer le prix du litre de gazole, je me poser la question de savoir si cette manifestation était le fruit d’une coordination, d’une coopération ou d’une collaboration.Je vous fais grâce de la partie divergente de ma réflexion pour vous livrer sa synthèse.
- La coordination : est nécessaire pour toute sorte d’activité collective, c’est le fait de rassembler les pièces d’un puzzle (idées, compétences) afin de produire quelque chose de plus grand. Ici la vision est plutôt en 2D, chaque petit bout mis côte à côte permet de voir la grande image dans sa globalité.
- La coopération : suit un processus linéaire qui permet d’augmenter le potentiel collectif, plus mathématiquement, si chaque participant fait X alors il est prévisible que le résultat soit Y. Il y a une vision plus 1D, dans le sens que le processus est plus séquentiel que dans la coordination. Dans le cas de la coopération, le résultat à atteindre est connu. Pour reprendre l’image précédente du puzzle, ici, c’est plutôt une pyramide, il faut d’abord faire les fondations avant de monter la structure.
- La collaboration : c’est un processus non linéaire dans le processus de création dans le sens où personne ne sait exactement ce qu’il a à faire jusqu’à ce qu’il le fasse et cela sans savoir ce que sera le résultat. Ici les participants convergent vers une compréhension partagée du résultat. Consensus et confiance sont les artéfacts nécessaires à toute collaboration.
Donc pour l’histoire des routiers qui font bouchon ça serait plutôt de la coopération dans le sens où si chaque routier ralentit le résultat est connu, à savoir gros bordel !!
Je me suis ensuite précipité sur un bon vieux Larousse où on peut y lire :
- Coordination : action de coordonner / Coordonner : Combiner, agencer n vue dotenir un ensemble cohérent.
- Coopération : Action de coopérer / Coopérer : agir conjointement, participer à.
- Collaboration : Action de collaborer / Collaborer : Travailler avec, coopérer.
Il semble que la version de mon Larousse de poche 2008 soit un peu plus succincte que la mienne...
Si on l’applique au monde des services Web connus je pousserais à l’illustrer comme suit :
- Coordination : typiquement l’annuaire dmoz, chacun est responsable d’une rubrique, l’agrégation de toutes les rubriques crée un portail de sites web qualifiés.
- Coopération : del.icio.us chacun suit une procédure de tagage sur ses favoris (mis en ligne) qui permet d’augmenter la ressource, accessible à tous.
- Collaboration : les sites de création de livres collaboratifs (personne ne sait comment se terminera l’histoire)
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Libellés : 22, collaboratif, reflexion
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